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L’haussmannisme montpelliérain

Ghislaine Fabre, Thierry Lochard

Ghislaine Fabre et Thierry Lochard, "L’haussmannisme montpelliérain", dans Revue de l’Art, année 1994, volume 106, numéro 106, p. 23-38.

Extrait de l’article

Quelques mois après la parution du célèbre dé­cret de 1852 relatif aux rues de Paris, le futur em­pereur nomma Jules Pagézy maire de Montpellier. Durant tout son mandat, ce dernier projeta et réa­lisa, en partie seulement, les transformations ur­baines les plus importantes que la ville ait connues : l’aménagement du quartier des marchés et le projet de rue Impériale, la rue Foch actuelle. Son action capitale a déjà fait l’objet de plusieurs études ; elle est traditionnellement perçue comme l’imitation du modèle parisien symbolisant le pou­voir de la bourgeoisie moderniste. Sans entrer dans le débat sur le modèle, lui-même complexe, ni sur les incertitudes de l’imitation, il convient de re­venir sur ces opérations majeures au caractère haussmannien incontestable (ne serait-ce que par les moyens mis en œuvre), et qui participent d’un mouvement général en France. Mais surtout, il reste à souligner l’adaptation des nouvelles typo­logies urbaines, celle de la percée ou celle de l’im­meuble, au contexte montpelliérain, d’en faire émerger les caractères spécifiques.

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