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La tenture de Sully au château de Courances. Contribution à une histoire des singeries

Nicole de Reyniès

Nicole de Reyniès, "La tenture de Sully au château de Courances. Contribution à une histoire des singeries", dans Revue de l’Art, année 1987, n° 1, p. 66-72.

Extrait de l’article

Un répertoire des jeux, à la fin du XVIe siècle sous la forme de singeries monumenta­les et inédites, exécutées en tapisserie, soulève à nouveau le problème des sources de dessin dans les arts de reproduction et des relations commerciales entre la France et les Pays-Bas.

L’ouverture au public du château de Courances dans l’Essonne au prin­temps 1982 a réservé une surprise agréa­ble aux amateurs de tapisserie. La grande salle de l’aile droite abrite en effet une tenture d’importantes dimen­sions (3,95 m de haut) en trois pièces représentant des scènes de singeries dans un cadre naturel, entourées d’une bor­dure également de singeries, mais com­posées en grotesques. Cet ensemble comportait, avant la dernière guerre, une quatrième pièce (disparue vers 1940) dont on ignore le sujet.

Le divertissement sous ses différen­tes formes constitue le thème de deux des trois pièces conservées et d’une par­tie de la troisième. Les acteurs en sont des singes nus ou très peu vêtus, les vête­ments étant réduits à des chapeaux ou à des accessoires qui permettent de suggé­rer le sexe ou le rôle des personnages.

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