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La Dispersion de la collection de Catherine de Médicis

Alexandra Zvereva

Alexandra Zvereva, "La dispersion de la collection de Catherine de Médicis", extr. de A. Zvereva, Les Clouet de Catherine de Médicis. Chefs-d’œuvre graphiques du musée Condé, cat. exp. Chantilly, 2002, Paris, Somogy éditions d’art, 2002, p. 12-18. Article mis en ligne le 12 novembre 2008.

Extrait de l’article

Les dessins de la collection de la reine Catherine de Médicis eurent après la mort de leur propriétaire une histoire digne d’un véritable roman. Dans un premier temps en Italie, ils sont ensuite dispersés à travers toute l’Europe. Un grand nombre d’entre eux se retrouvent alors en Angleterre, à Castle Howard, domaine des comtes de Carlisle dans le Yorkshire, et ce n’est qu’en 1889 qu’ils reviennent en leur pays natal, achetés par Henri d’Orléans duc d’Aumale (1822-1897), cinquième fils de Louis-Philippe.

« Trois cent rosières »
Promis à une carrière militaire et politique, le duc d’Aumale est contraint, avec la chute de la monarchie de Juillet en 1848, à un exil de vingt-deux ans en Angleterre. Le prince consacre alors son temps à l’étude de l’histoire de la famille royale de France, retraçant la vie des princes de Condé qui lui ont légué le domaine de Chantilly. C’est tout naturellement que les premiers achats de dessins du duc d’Aumale furent les portraits historiques, entre autres six crayons du XVIe siècle de la collection d’Edward Utterson qu’il acquit en 1857.

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