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La "belle-mort" des gentilshommes français du XVIe siècle et de la première moitié du XVIIe siècle

Hélène Germa-Romann

Germa-Romann, Hélène, Thèse soutenue : La "belle-mort" des gentilshommes français du XVIe siècle et de la première moitié du XVIIe siècle, dans Bulletin de l’Association d’étude sur l’humanisme, la réforme et la renaissance, 1999, vol. 49, p. 73-77.

Extrait du texte

L’image du gentilhomme de la Renaissance qui offre sa vie sans hésiter pour défendre son prince ou son honneur, est largement répandue encore de nos jours. Elle a connu de bonnes ou de mauvaises fortunes selon les siècles et les auteurs qui l’ont véhiculée. Elle n’en reste pas moins, pour nous, empreinte d’un certain mystère voire d’une fascination : que peut donner cette rencontre entre un monde et une notion qui nous sont si étrangers, nous qui vivons dans une société où la naissance ne signifie plus rien et qui se cache de la mort ?
A partir d’un postulat, à savoir qu’il existe une conception spécifiquement nobiliaire de la mort, celle que l’on appelle la « belle mort », il m’a paru important de la définir, et de la confronter avec les autres types de mort. Pour cela j’ai décidé d’utiliser les Mémoires, journaux et autres biographies, ainsi que les oraisons funèbres et les récits de morts. Ces différents textes m’ont permis d’appréhender la place que pouvait tenir la mort, surtout la « belle mort » au sein de l’univers mental des gentilshommes.

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