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Christina Strunck (éd.) : Medici Women as Cultural Mediators (1533-1743). Le donne di casa Medici e il loro ruolo di mediatrici culturali fra le corti d’Europa

Kathleen Wilson-Chevalier

Comment citer cette publication :
Kathleen Wilson-Chevalier, "Christina Strunck (éd.), Medici Women as Cultural Mediators (1533-1743). Le donne di casa Medici e il loro ruolo di mediatrici culturali fra le corti d’Europa", compte rendu, Paris, Cour de France.fr, 2012 (https://cour-de-france.fr/article2545.html). Compte rendu publié en ligne le 1er octobre 2012.

Christina Strunck (éd.), Medici Women as Cultural Mediators (1533-1743). Le donne di casa Medici e il loro ruolo di mediatrici culturali fra le corti d’Europa, Milan, Silvana Editoriale, collection « biblioteca d’arte », 347 p., 2011, ISBN 978-8-8366-2238-2, 32 EUR

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Cette publication contient les actes du colloque international Artful Allies : Medici Women as Cultural Mediators, organisé en octobre 2008 à Florence, sous les auspices de la Villa I Tatti et du Kunsthistorisches Institut. Christina Strunck, chercheuse au Kunstgeschichtliches Institut de la Philipps Universität de Marbourg, a dirigé ce volume composé de quinze chapitres, dont huit en anglais et six en italien (voir la table des matières à la fin de ce compte rendu). Son introduction (« Medici Women as “Artful Allies” », p. 7-15) définit les contours du projet, visant à sortir de l’ombre les contributions culturelles des femmes de Médicis à la société de Cour européenne, et ceci dans le cadre d’un intérêt croissant pour l’histoire des femmes de cette dynastie. En particulier, référence est faite à la mise en ligne de sources ayant trait aux femmes par l’Archivio di Stato de Florence (à ce jour, le Censimento delle scritture di donne in archivi pubblici e privati della Toscana), et à un programme de recherche sur les femmes artistes et mécènes lancé par le Medici Archive Project (l’absence d’une notice sur les contributeurs empêche de constater l’engagement d’une partie des auteurs dans ce type de projets).
Le volume propose de dépasser les limites traditionnelles de l’histoire de l’art en y intégrant les notions de « transferts culturels » et d’« histoire croisée ». Cette approche produit une suite de résultats probants. Les études portent sur un nombre restreint de mécènes dont certaines sont nées de Médicis (les célèbres Catherine et Marie, la moins connue Anne Marie Louise), d’autres sont entrées dans la famille par alliance (Christine de Lorraine, Giovanna et Maria Maddalena d’Austria). Le recours des auteurs à la notion de « culture d’échange » – d’objets, d’idées, de personnes – permet d’attribuer à ces femmes de rang, pions parmi d’autres sur l’échiquier politique européen, une place notable dans l’Histoire.

Les premières contributions enrichissent notre compréhension de la désormais bien étudiée Catherine de Médicis, la première femme de la dynastie à s’être installée de façon définitive au-delà des Alpes et la première à être montée au sommet d’une monarchie, en devenant reine de France.

Sheila ffolliott pose la question de savoir comment cette reine d’origine « Médicis » (qui figure dans la Sala di Clemente VII au Palazzo Vecchio à Florence, qui s’est déclarée en 1559 « affezionato alla mia casa » et qui s’est référée en 1571 au « sepolchro dei miei in Fiorenza ») a interagi avec le nom et l’héritage de sa Maison tout au long de sa trajectoire française.

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Les réponses sont variées. Les pamphlets protestants et autres écrits de blâme, repris par Michelet, mettent en exergue « la vulgarité des Médicis ». D’un autre côté, Jean Nestor, avec son Histoire des hommes illustres de la maison de Médicis…, atteste de l’existence d’un mythe des « Médicis grands mécènes » dès 1564, et Philibert de l’Orme, en architecte intéressé, peut écrire à l’intention de la reine : « Vous oyez, Madame, les excellentes vertus memorable bienfaicts de vos predecesseurs & ancestres, desquels vous vous declairez estre vraye & legitime heritiere ».

Henri Zerner survole le mécénat de Catherine, notamment ses collections de portraits peints et dessinés. Concernant les tableaux inventoriés suite à la mort de la reine mère en 1589 à l’Hôtel de la Reine à Paris, il propose une relecture de la place qui y était accordée aux Médicis. Ses conclusions sont en parfaite synchronie avec la constatation de Sheila ffolliott selon laquelle l’apothicaire Nicolas Houel a veillé à présenter Catherine comme (l’unique) héritière de la plus ancienne branche de la famille florentine, en remontant au « grand Cosme de Médicis, l’un de vos predecesseurs et devanciers ».
Dans la résidence parisienne, observe Zerner, une image de Catherine trônait sur un cabinet où figuraient Henri de Navarre, Henri III et une série de portraits de Maisons dont, en plutôt piètre position, celle des Médicis. Dans le cabinet symétrique, c’était la mère française (« échangée » à Florence) de Catherine qui présidait des portraits de notables, apparemment tous étrangers. Relevant l’absence surprenante d’un portrait du duc d’Urbin, le père de la reine mère, Zerner suggère qu’elle pourrait être un signe de protestation contre des parents italiens qui n’ont jamais accepté de lui remettre l’héritage prévu par sa dot.
Ces deux premiers auteurs du volume s’accordent pour voir en Catherine une reine mécène qui, sans avoir jamais renié ses origines italiennes, est devenue une protagoniste politique française entièrement vouée aux affaires du pays de son mari et de ses enfants. Il s’agit donc d’un « transfert » pleinement assumé.

Luisa Capodieci choisit de revenir sur les célèbres fêtes parisiennes de 1573, organisées par Catherine aux Tuileries pour les ambassadeurs polonais. Forte de l’appui de bon nombre de textes et de documents visuels (imprimés, peints, fondus, tissés), Capodieci reconstitue dans le menu détail des réjouissances où le désordre chaotique de l’univers se mue en ordre pacifique, à l’intention d’une famille royale, d’une cour et d’un royaume jugés parfois trop rétifs. Une savante reconstitution intellectuelle montre comment un spectacle qui plante ses racines en Italie est « francisé » par l’ajout de la musique et de la danse – deux éléments novateurs et porteurs de complexes symbolismes numériques et géométriques. Au nom de la France, bien qu’épaulée par son compatriote Baldassarino di Belgioiso, la reine mère conçoit des fêtes pour faire plier ses adversaires et imposer sa stratégie politique, en s’appuyant sur le pouvoir d’une « musicothérapie » cosmique.

Lorsque Iain Fenlon aborde la question de ces complexes ballets de cour de Catherine de Médicis dansés par des femmes, c’est initialement pour s’intéresser à leur (re-)transfert au-delà des Alpes. Dès 1589, le mariage entre le grand-duc Ferdinand I et Christine de Lorraine, durement négocié par Catherine au nom de sa petite-fille préférée, se fête à la médicéenne (franco-florentine). Pourtant, en ce terrain si familier, Christine va trouver sur son chemin florentin Maria Magdalena/Maddalena d’Austria, la troisième des protagonistes majeures de ce livre. Fenlon recense quinze spectacles montés entre 1621 et 1628, au cours de la régence assumée ensemble par ces deux grandes dames, respectivement mère et épouse du prince héritier décédé. Il relève une série de modifications profondes de la culture théâtrale florentine, infléchie par la profonde connaissance de la musique de cette Autrichienne éduquée par des Jésuites à Graz. Dans la préparation de spectacles qui ont lieu aussi bien dans des couvents qu’à la Cour, et surtout à Villa Poggio Imperiale, Maria Maddalena s’avère aussi capable, aussi attentive, que Catherine de Médicis. En particulier,

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l’exemple de la préparation de La liberazione di Ruggiero dall’isola d’Alcina, un ballet équestre composé par Francesca Caccini, et devant agir sur les sphères religieuses et politiques, impressionne. À travers le seul biais des fêtes, l’on comprend que Maria Maddalena d’Austria, « tête de pont » du parti impérial à Florence, a été pour sa belle-mère Christine de Lorraine non seulement une collaboratrice de qualité, mais une adversaire politique de taille, aussi.

Or d’autres femmes ont représenté la France et l’Empire en Italie et à Florence. Lisa Kaborycha consacre un chapitre à la réhabilitation de Johanna von Habsburg/Giovanna d’Austria qui s’établit à Florence en 1565, au moment où sa sœur devenait duchesse de Ferrare. Formée par une excellente éducation jésuite à Innsbruck, cette fille d’empereur et de reine s’est retrouvée dans une situation peu confortable : aussi bien son beau-père, le grand-duc, ainsi que le fils de celui-ci, son mari et futur grand-duc, affichaient publiquement leur maîtresse.
Kaborycha se donne pour tâche de corriger l’image de cette grande dame, pendant longtemps présentée comme difforme, bigote et sans éducation. Sa vaste culture, comprenant un intérêt attesté pour la philosophie et les sciences, n’a pas suffi à la faire respecter à la Cour. Et pourtant, par ses activités dans la sphère religieuse, dont un spectaculaire pèlerinage à Loreto et une politique de charité publiquement affichée, elle a su s’attacher des papes, évêques et cardinaux, mais surtout la population florentine. Une des preuves les plus poignantes de cet attachement réside dans un poème écrit par Laura Battiferra degli Ammanati après la mort en couches de Johanna à l’âge de 31 ans.
Il faudra patienter jusqu’aux chapitres consacrés à Marie de Médicis pour que l’étude de Kaborycha, ayant trait à sa mère, prenne tout son sens (ici et ailleurs, une table généalogique aurait facilité la lecture). En attendant, c’est sur la petite-fille de Catherine de Médicis que se penchent les auteurs suivants.

Prenant pour cadre les règnes de Ferdinand I de Médicis et de Christine de Lorraine, Suzanne B. Butters s’interroge sur les fonctions et les perceptions de la campagne comme lieu d’échanges sociaux et culturels. On voit la grande-duchesse offrir des colliers à de jeunes danseuses paysannes lors d’une visite à l’église de Monsummano à Fontenuova (érigée grâce aux contributions des deux époux). Lors de désastres naturelles comme la crue de l’Arno en 1589, la « communion » entre le peuple paysan et son duc et sa duchesse – dont la présence est structuralement spectaculaire – se fait autour des aumônes. Dans la Villa Medici d’Artimino, quand Christine s’arme pour aller à la chasse, elle peut contempler un des portraits de sa grand-mère Catherine participant à une chasse aux canards avec sa cour. La cour féminine de Christine descend d’ailleurs de la lignée des dames peuplant ce tableau. À l’occasion, les jeux de loisir à Ambrogiana reprennent ceux que Christine avait pratiqués à la cour française. Des résidences comme la Villa La Petraia servent de refuge et de lieu de formation (de qualité) pour ses enfants. Le prince Cosimo y apprend le français à l’ombre de fresques où Godefroi de Bouillon commémore à la fois les origines lorraines de sa mère et le soutien florentin à la Croisade en cours. La violence peut toujours surgir, et de maintes manières, mais c’est une idéologie d’harmonie qui prévaut, épaulée par une politique religieuse volontaire.

Dans son étude consacrée à cette « Chrestienne » destinée à se muer en Cristina, Christina Strunck privilégie le face à face politique entre la Toscane et la Lorraine. Tout commence par le duc Charles III de Lorraine, son père, à qui le couple grand-ducal catholique de la Toscane accorde jusqu’en 1593 son soutien à la candidature au trône de France, contre le protestant Henri de Navarre. La paix négociée entre les rivaux aboutira à un double échange matrimonial qui unira Marie de Médicis et Henri IV, tandis que le frère de Christine, Henri de Lorraine, épousera la sœur du roi, Catherine de Bourbon. À Paris, dans la foulée,

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l’Hôtel de la Reine de Catherine de Médicis, hérité par Christine, passera à Catherine de Bourbon, devenue sa belle-sœur.
Les deux duchés sont désormais reliés par une abondante correspondance, par des échanges économiques (en forte femme d’affaires, Christine encourage la piraterie, vend des esclaves…), par une idéologie pro-catholique centrée sur la figure déjà rencontrée de Godefroi de Bouillon et celle de saint Fiacre, dont la vénération a été introduite à Florence ; mais ils sont reliés aussi par l’échange d’hommes comme Orfeo Galeani, qui construit à Livourne et près de Nancy. Jacques Callot quitte Nancy pour apporter à Florence les techniques de propagande courtoise spectaculaire de son père, et pour s’y installer (avec l’aide de Christine, semble-t-il) dans un atelier aux Offices.
Christine encourage les auteurs à écrire l’histoire de sa famille, tout en entreprenant elle-même des recherches sur les femmes de sa Maison elle-même. La plus proche de ces dignes ancêtres est sa propre mère Claude (jamais mentionnée par Strunck), morte lorsque Christine était âgée de dix ans, et dont le nom rappelait que cette fille de Catherine de Médicis était également la petite-fille de la reine Claude de France.

Ce livre, voué à tirer Christine de Lorraine des oubliettes de l’Histoire, ajoute simultanément deux jolies perles au désormais ample collier historique de Marie de Médicis, nièce du grand-duc Ferdinand I, mari de Christine.
Afin de mettre en question les idées reçues sur l’enfance et la formation de cette deuxième reine régente italo-française, Maria Fubini Leuzzi convoque faits historiques et grandes toiles de Rubens. Reprenant une perspective entrevue au XVIIIe siècle par Marie-Geneviève Thiroux d’Arconville, l’historienne démonte la légende noire – sciemment construite par les adversaires politiques de la reine Marie et rafraîchie encore une fois par Michelet – qui veut que le quotient intellectuel de la régente n’ait pas été à la hauteur. Fubini Leuzzi constate, entre autres, que Marie a grandi dans l’entourage de Christine de Lorraine, qui transmet l’éducation qu’elle avait reçue elle-même de sa grand-mère Catherine. En outre, la future reine assume volontiers son rôle de pion dans les stratégies conçues par le grand-duc et la grande-duchesse de Toscane pour déjouer l’hégémonie espagnole. Cependant, l’auteure note que la correspondance entre la mère de Marie, Giovanna d’Austria, et le pouvoir ecclésiastique à Rome, a également pu contribuer à sa formation de future gouvernante. Souhaitons que la conclusion de cette contribution, selon laquelle une éducation visant l’apprentissage du pouvoir (tout en respectant les règles de genre) concernait autant les princesses que les princes, puisse être universellement admise.

Jean-François Dubost privilégie les notions de don et de contre-don comme « phénomène social globalisant », lorsqu’il se penche à son tour sur Marie de Médicis. Il commence par répertorier 131 cadeaux (fleurs, accessoires vestimentaires, produits alimentaires, cosmétiques, animaux, œuvres d’art, orfèvrerie) échangés entre les cours française et italienne de 1600 à 1625. Le plus magnifique est incontestablement la statue équestre d’Henri IV qui, ayant survécu au naufrage du vaisseau qui l’amenait en France en 1614, prend sa place d’honneur sur le pont Neuf, avec pour tâche de conforter la légitimité contestée du jeune Louis XIII. Mineurs ou majeurs, ces échanges d’objets visent à infléchir la politique, éclaircissent le fonctionnement de la diplomatie et renseignent sur les liens d’affection unissant Marie et les femmes de sa famille.
Mais surtout, Dubost s’arrête sur les divergences d’approche que ces échanges rendent visibles, pour insister sur la confusion totale entre rivalité politique et rivalité culturelle entre États. Le cas de la Monarchie aristodémocratique du protestant Louis Turquet de Mayerne, fort critique à l’égard de la régente, sert à démontrer que Marie de Médicis, en refusant les règles du jeu italiennes (qui voudraient

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qu’auteur et éditeur finissent en geôle), agit en reine de France. Dubost démontre de manière convaincante que l’échange d’objets à la Cour contribue à la création d’un espace de dialogue dit « franc », qui s’élargira pour devenir plus tard l’espace public critique de la « France ».

Ce sont les échanges culturels entre les Médicis et l’Empire qui sont abordés dans les cinq derniers chapitres du volume. Ils ont pour objet deux épouses agissant dans des sphères habsbourgeoises. Les quatre premiers concernent Maria Maddalena d’Austria, corégente émérite de Christine de Lorraine.
Ilaria Hoppe étudie de près les cultes et les reliques promus par cette pieuse grande-duchesse, indissociables de l’affirmation de la sacralité de sa dynastie.
La contribution d’Alice E. Sanger complète celle-ci avec une analyse détaillée de la mise en spectacle savante du pèlerinage de Maria Maddalena à la Sainte Maison de Loreto, et les nombreux échanges de tout type effectués à cette occasion.
Elisa Acanfora présente un « rare texte politique » de la régente qui traite de l’éducation d’un jeune prince chrétien, texte que Maria Maddalena a adressé à son troisième fils en 1629. La complémentarité de cet écrit avec les décorations entreprises dans l’appartement du palazzo Pitti est mise en lumière. À travers tous ces exemples, et quel que soit le médium utilisé, religion (traditionnelle) et pouvoir politique se complètent.
Lisa Goldenberg Stoppato met de l’ordre dans un ensemble de portraits peints par Cristofano Allori ayant circulé entre membres de la dynastie habsbourgeoise. La première série a été envoyée à Prague en 1598 pour promouvoir le mariage projeté, mais jamais réalisé, de la future reine de France Marie de Médicis. Les deux suivantes, nous ramènent une toute dernière fois vers la très présente Maria Maddalena (ses dates, 1587-1631, sont – enfin ! – fournies) qui œuvre pour faire connaître les images de sa famille grand-ducale dans les cours d’Espagne (où siège sa sœur Margarete/Margarita) et de Mantoue (où règne sa belle-sœur, dont le nom, Catarina, reprend sans doute celui de la reine de France).

Ce passionnant livre se conclut avec une contribution d’Ulrike Ilg, qui présente une figure située dans un autre temps et dans un autre espace que ses consœurs : Anna Maria Luisa de Médicis, née en 1667 et transférée à l’âge de 24 ans à Düsseldorf, capitale du Palatinat, où elle s’est plu. Pendant de nombreuses années, le très cultivé (et fort puissant) Électeur palatin et la très cultivée descendante des Médicis, de mère française, se sont épaulés pour promouvoir une politique musicale et artistique très ambitieuse.
Les femmes de la dynastie des Médicis continuent à cette époque d’assumer leur rôle de médiatrices culturelles mais généralement au bénéfice d’une grande puissance, l’Empire. Le dernier exemple démontre que les interventions en provenance de Florence servent presque exclusivement à renforcer l’hégémonie culturelle impériale.

Un petit regret : que l’index soit limité aux lieux alors que l’ajout de noms et de concepts (pèlerinage, par exemple) aurait permis bien des recoupements.

Kathleen Wilson-Chevalier, The American University of Paris
Je tiens à remercier Eugénie Pascal pour sa relecture de ce texte.

Table des matières

  • Sheila ffolliott, « “La Florentine” or “La bonne Françoise” : Some Sixteenth-Century Commentators on Catherine de’ Medici and Her Patronage », p.17-37.
  • Henri Zerner, « Conspicuous Absences. Transnational Relationships in Catherine de’ Medici’s Portrait Collection », p. 39-45.
  • Luisa Capodieci, « Magnificentissimum spectaculum Caterina de’ Medici e le feste parigine del 1573 », p. 47-71.
  • Iain Fenlon, « From Caterina de’ Medici to Maria Magdalena of Austria : The Politics of Danced Spectacle », p. 73-87.
  • Lisa Kaborycha, « Expressing a Habsburg Sensibility in the Medici Court : The Great Duchess Giovanna d’Austria’s Patronage and Public Image in Florence », p. 89-105.
  • Suzanne B. Butters, « Christine of Lorraine and Cultural Exchanges in the Countryside : International Customs in Local Settings », p. 111-147.
  • Christina Strunck, « How Chrestienne Became Cristina. Political and Cultural Encounters between Tuscany and Lorraine », p. 149-181.
  • Maria Fubini Leuzzi, « Maria de’ Medici. La costruzione di una regina », p. 183-205.
  • Jean-François Dubost, « Liberalità calcolate : politiche del dono tra corte di Francia e corti italiane al tempo di Maria de’ Medici », p. 207-225.
  • Ilaria Hoppe, « Maria Maddalena d’Austria e il culto delle reliquie alla corte dei Medici Scambi di modelli dinastici ed ecclesiastici », p. 227-251.
  • Alice E. Sanger, « Maria Maddalena d’Austria’s Pilgrimage to Loreto : Visuality, Liminality and Exchange », p. 253-265.
  • Elisa Acanfora, « Iconografie politiche nella stanza della Stufa a palazzo Pitti Maria Maddalena d’Austria e la circolazione di modelli internazionali », p. 267-283.
  • Lisa Goldenberg Stoppato, « “Ritratti fatti per mano del Bronzino, pittore di … singular eccellenza e fama” : Medici Women and Court Portraits by Cristofano Allori as Gifts”, p. 285-313.
  • Ulrike Ilg, « Anna Maria Luisa de’ Medici e la corte di Düsseldorf », p. 315-339.