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Un remède de Guy Patin : le sirop de roses pâles.

Henri Leclerc

Henri Leclerc, « Un remède de Guy Patin : le sirop de roses pâles », dans Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, n° 15, 1921, p. 212-216.

Extrait de l’article

Si l’on avait demandé à un de nos aïeux ce qu’il pensait de la ville de Damas, il y a gros à parier qu’il eût répondu que c’était le paradis des constipés. La cité qu’ont rendue fameuse la conversion de Saint-Paul et les exploits des croisés ne l’était pas moins, en effet, par deux produits de son sol qui, pendant des siècles, jouèrent comme laxatifs un rôle considérable : la prune de Damas, ancêtre du lénitif pruneau et la rose pâle ou rose de Damas. C’est cette dernière qui eut la gloire de faire partie de l’arsenal thérapeutique de Guy Patin, arsenal bien restreint puisqu’il se réduisait d’ordinaire à la saignée, au son et au séné, ces trois S avec lesquels Théophraste Renaudot l’accusait d’enterrer charitablement ses malades.

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