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Conceptions diététiques anciennes et appétits charnels : effets de la nourriture sur la sphère sexuelle

Marika Galli

Galli, Marika, "Conceptions diététiques anciennes et appétits charnels : effets de la nourriture sur la sphère sexuelle", dans Seizième Siècle, n° 7, 2011, p. 99-110.

Extrait de l’article

A la fin du Moyen Age et à la Renaissance, la science médicale était traditionnellement divisée en trois parties : la physiologie, qui s’occupait des choses dites naturelles, la thérapeutique, qui contemplait les choses contre nature (à savoir les maladies) et l’hygiène, qui s’occupait des choses non naturelles, comme l’air et le milieu, l’exercice et le repos, les aliments et les boissons, le sommeil et la veille, l’évacuation des superfluités du corps et la réplétion et enfin les passions de l’âme. On ajoute souvent à cette liste des considérations sur les bains, l’activité sexuelle et la saignée préventive. Alimentation et sexualité faisaient donc partie des choses non naturelles, des facteurs qui, bien employés, pouvaient permettre au corps humain de protéger ses fonctions vitales contre les agressions externes et qui étaient illustrés dans les « régimes de santé ».

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