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Un monument de piété filiale : le tombeau de Joséphine de Beauharnais à Rueil-Malmaison

Nathalie Sarrabezolles

Nathalie Sarrabezolles, "Un monument de piété filiale : le tombeau de Joséphine de Beauharnais à Rueil-Malmaison", dans Livraisons d’histoire de l’architecture, année 2004, volume 4, numéro 4, pp.131-142.

Extrait de l’article

Joséphine de Beauharnais (1763-1814), née en Martinique, a été inhumée le 28 septembre 1825 en l’église de Rueil-Malmaison dans le tombeau érigé pour elle par ses enfants, plus de dix années après son décès. Il aura en effet fallu tout ce temps à Eugène et Hortense de Beauharnais pour vaincre les réticences et parvenir à imposer, malgré les obstacles, ce désir de rendre ce « juste hommage » à leur « auguste mère ».

Elle repose ainsi près du château de La Malmaison, qu’elle continua à occuper après 1809, malgré sa répudiation. Napoléon, en lui versant une rente importante, lui permit en effet d’y vivre le train d’une impératrice. Elle accueillit en son domaine des personnalités politiques influentes, des artistes, des membres de la communauté scientifique. En mai 1814 encore, bien que malade depuis le début du mois, elle y dînait avec l’empereur de Russie, qu’elle reçut à nouveau avec le roi de Prusse le 24. Elle mourut le 29 mai vers midi, dans sa grande chambre du château de La Malmaison. Les médecins qui pratiquent l’autopsie, le lendemain, conclurent à une mort par angine gangreneuse.

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