Base de données "Le monde médical à la cour de France"
Vernage, François (1665 – 1720) | |
Naissance | 1665 |
- Lieu | Paris |
Décès | 24/01/1720 |
- Lieu | Paris |
Famille | |
Père | Vernage, Étienne (?- 08/1681), procureur en la Cour de Parlement de Paris. |
Mère | Bretonneau, Marie |
Mariage(s) | Hazon, Marie Anne (1625- avant 1720), fille de Michel Hazon, marchand bourgeois de Paris et d’Anne Angran. |
Enfants | 1. Vernage, Marie Anne ; 2. Vernage, Françoise (10/1694- ?), morte en bas-âge ; 3. Vernage, Michel Louis (1697- 1773) ; 4. Vernage, Thérèse (1700- 1756), restée célibataire ; 5. Vernage, François (08/1701- 1775), bourgeois de Paris ; 6. Vernage, Polycarpe Hilaire (1702- ?), mort en bas-âge. |
Observations | Famille originaire du Berry. François Vernage a six frères : - Vernage, Étienne François (1652, Paris - 12/10/1723, Paris, paroisse Saint Nicolas-des-Champs), prêtre, vicaire de Saint-Nicolas-des-Champs, fondateur en 1692, avec Louis Raveau (1639- 10/01/1710), prêtre de la paroisse de Saint-Jean-en-Grève, de l’établissement des Filles Repenties dites du Sauveur. Ils dirigent conjointement la maison de Saint-Valère, accueillant des pénitentes volontaires. Il est l’auteur des Pensées chrétiennes tirées de l’Écriture chrétienne des SS Pères, publiées en 1719 ; - un frère docteur en théologie, chanoine de l’église royale de Saint Quentin, en Picardie ; - deux frères religieux bénédictins de la Congrégation de Saint-Maur ; - Vernage, Claude, avocat en parlement. Rapidement orphelins, les six frères sont élevés par leur oncle M. Bretonneau, Principal du Collège de Pontoise. |
Vie et oeuvre | |
Spécialisation | Médecin |
Formation | Études à la Faculté de médecine de Paris. En 1686, devant un jury présidé par Étienne Bachot, il répond négativement à la question suivante Est-ne cuivis se Medicum professo statim credendum ?. Jeune bachelier en médecine, il soutient une thèse sous la présidence de Roland Merlet, en 1687, An recens natis pulticula ?, réponse négative. Cette même année, il réitère l’exercice sous la direction de Guillaume Petit, avec Est ne benignior in curandis morbis, quam valentior medenti ratio, securior ?, réponse affirmative. Le13/12/1688, il soutient son acte de vespérie, An febricitantibus assiduus usus, refrigerantium ? jusculorum ? et le 31/12/1688, une thèse de doctorie intitulée An hac nostra aetate frequentior ani fistula ex nimia contentione animi ? ex neglecta venae sectione ? Enfin, il subit l’acte pastillaire, le 27/01/1689, An ab anima, sensus homnis ? vita corporis ?. Il accède au grade de docteur régent après avoir accepté de présider en 1689, la thèse de Louis de Vaux, An vita diutius et felicius est sapientibus ?, réponse affirmative. François Vernage est nommé professeur de physiologie de la Faculté de médecine de Paris en 1691, puis, professeur de chirurgie en 1701 et enfin, professeur de botanique en 1710. |
Biographie abrégée | Nommé médecin du duc d’Anjou (futur Charles II, roi d’Espagne) sur les recommandations de Guy-Crescent Fagon, François Vernage refuse cette charge. Dans le cadre de ses fonctions de doyen de la Faculté de médecine de Paris de novembre 1702 à novembre 1703, il s’oppose à la mise en place d’un nouvel impôt devant peser sur tous les étudiants souhaitant prendre des degrés, et cela quelle que soit l’université choisie. Son jeton de décanat, frappé en 1703, porte sur l’avers un portrait de Fagon et sur le revers les armes de la Faculté et son nom. Cette même année, il est nommé censeur de la Faculté de médecine, jusqu’en 1706. En 1708, François Vernage accorde sa protection à Jean-Claude-Adrien Helvétius. À partir de 1716, il est médecin de la Cour de Parlement. |
Offices et dignités | Médecin à la Cour du Parlement. |
Maisons intégrées | |
Œuvres | |
Observations | En 1702, François Vernage fait réaliser une armoire destinée à contenir les registres de la Facultés de médecine, imposants volumes arrêtés avec des bandes de cuirs et des clous de cuivre. |
Bibliographie et sources | |
Sélection bibliographique | - Fournié, H., Les jetons des doyens de l’ancienne Faculté de médecine de Paris, Châlons-sur-Saône, E. Bertrand, 1907, p.97-99 ; - Hazon, J.-A., Éloge historique de la Faculté de médecine de Paris. Discours pour les lauriers académiques, traduit du latin. Prononcé aux Écoles de Médecine, le 16 octobre 1770, Paris, Butard, 1763, p.60 ; - Ricard et Giraud, Bibliothèque sacrée, ou Dictionnaire universel, historique, dogmatique, canonique et chronologique des sciences ecclésiastiques, tome XXV, Paris, Boiste fils aîné, « Vernage, Étienne-François », p. 53. |
Ressources électroniques | - Eloy, N., Dictionnaire historique de la médecine ancienne et moderne , article « Vernage (Michel Louis) », Mons, Hoyois, 1778, http://web2.bium.univ-paris5.fr/livanc/index.las?dico=dico&chapitre=vernage&p=1&do=page. |
Notice | |
Auteur de la notice | Isabelle Coquillard |
Date mise en ligne | 2009-11-17 20:57:14 |
Comment citer cette notice | Isabelle Coquillard, « Vernage, François (1665 – 1720)» dans : Le Monde médical à la cour de France. Base de données biographique publiée en ligne sur Cour de France.fr (http://cour-de-france.fr/rubrique437.html). |
N° dictionnaire | 56 |