Base de données "Le monde médical à la cour de France"
Delorme, Charles (1584-1678) | |
Naissance | 1584 |
- Lieu | Moulins |
Décès | 1678 |
- Lieu | |
Famille | |
Père | Delorme, Jean (1547-1636) |
Mère | |
Mariage(s) | Marié et veuf trois fois. |
Enfants | |
Observations | |
Vie et oeuvre | |
Spécialisation | Médecin. |
Formation | Université de Montpellier. Licencié en 1607. |
Biographie abrégée | Après ses études à Montpellier, il voyagea dans différentes villes (il séjourna à Venise entre autres), avant de se fixer à Paris où il succéda à son père comme médecin de cour en 1626. On lui attribue le costume de médecin en temps de peste qu’il aurait inauguré pendant l’épidémie qui sévit à Paris en 1619, et qui fut encore porté par les médecins pendant la grande peste de Marseille en 1720. Il succéda à son père dans la charge de médecin de cour. De 1633 à 1649, il occupa la charge d’intendant des eaux minérales, bains et fontaines de Bourbon-l'Archambault, Bourbon-Lancy et Auvergne, et consacra la renommée de Bourbon-l'Archambault par des guérisons de malades célèbres, parmi lesquels Scarron, la duchesse de Montmorency, François-Auguste de Thou, le duc de Longueville … Il fut un médecin réputé, actif, partisan de la balnéothérapie, de la chaleur et du sommeil, et des cures d’antimoine. Parmi ses patients personnels, on compte madame de Sévigné, Mazarin, Boileau, Guez de Balzac, daniel Huet… Il mourut à quatre-vingt-quatorze ans, en 1678. On le décrit comme doté d’un physique avantageux, de beaucoup d’esprit, mais autoritaire. |
Offices et dignités | Médecin de cour. |
Maisons intégrées | Catherine de Médicis, Gaston de France, Louis XIII, Louis XIV. |
Œuvres | -Recueil de 9 thèses publié à Paris en 1608 : Laureæ apollinares (Convient-il d’employer les mêmes remèdes avec les amants qu’avec les déments ? Une fièvre pestilente peut-elle être intermittente ? La guimauve est-elle un être vivant, et a-t-elle les propriétés que lui accordent Dioscoride et Galien ? La Danse après le repas est-elle salutaire ? La vie des rois, des princes et des grands est-elle moins exposée à la maladie et plus longue que celle des gens du peuple et des paysan ? Les vésicants sont-ils bons pour les douleurs arthritiques ? Peut-on préparer un poison qui tue à une époque déterminée ? Est-il permis, quand une femme enceinte souffre d’une maladie aiguë, de lui prescrire des abortifs ?). |
Observations | |
Bibliographie et sources | |
Sélection bibliographique | Astruc. J.,-Mémoires pour servir à l’histoire de la faculté de médecine de Montpellier, Paris, P.G. Cavelier, p. 363 (liste des thèses) ; -Abbé Saint-Martin, Moyens faciles et éprouvés dont M. Delorme s'est servi pour vivre près de cent ans, Paris, 1682 ; - Delaunay, P., La Vie médicale aux XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Genève, Slatkine, 2001, p. 274. |
Ressources électroniques | Laurent, D., L'hôtel d'Ansac et Charles Delorme, médecin du XVIIe siècle, http://dominique03.over-blog.com/article-20937907.htm |
Notice | |
Auteur de la notice | Jacqueline Vons |
Date mise en ligne | 2013-11-07 18:50:37 |
Comment citer cette notice | Jacqueline Vons, « Delorme, Charles (1584-1678) », dans : Le Monde médical à la cour de France. Base de données biographique publiée en ligne sur Cour de France.fr (http://cour-de-france.fr/rubrique437.html). |
N° dictionnaire | 71 |