Aimez-moi autant que je vous aime. Correspondances de la duchesse de Fitz-James
Simon Surreaux (éd.)
Simon Surreaux (éd.) : Aimez-moi autant que je vous aime. Correspondances de la duchesse de Fitz-James, Paris, Vendémiaire, 2013. Pages : 320 ISBN : 978-2-36358-050-4 Prix : 17 €
La duchesse de Fitz-James, par sa correspondance avec son mari et sa belle-sœur, nous plonge au cœur des intrigues de la cour de Louis XV, à un moment où le roi doit faire face à une tentative d’assassinat et à la révolte montante des parlements. Dans cette période trouble, ces lettres dessinent un très beau portrait de femme, à la fois sensible, emportée, calculatrice, et toujours déterminée par l’amour qu’elle porte à son époux. Bien loin des attitudes codifiées liées à sa naissance et à son rang, elle exprime ses sentiments avec un naturel et une vivacité remarquables : le mariage de raison est devenu une association d’intérêts, aussi bien qu’une affaire de cœur. Fitz-James étant mobilisé pendant la guerre de Sept Ans, elle lui sert de relais, œuvrant et intriguant pour lui à Paris et à Versailles. De retour en France, le duc représente le roi en Languedoc, comme il le fera plus tard en Bretagne. Face aux parlementaires, le couple fait alors front, avec toute la morgue de la haute noblesse) – vingt-cinq ans avant la Révolution.
Une correspondance inédite, un document précieux sur l’intimité d’un couple, les mœurs de la noblesse et les aléas de la politique au XVIIIe siècle.