Devenir l’histoire de France. La fortune des Grandes Chroniques de France au Moyen Âge
Antoine Brix
BRIX Antoine, Devenir l’histoire de France. La fortune des Grandes Chroniques de France au Moyen Âge, Paris, Comité des Travaux historiques et scientifiques, 2024.
ISBN : 978-2-7355-0972-0.
« Presque un livre sacré », « bible de la France », « lieu de mémoire » : les Grandes Chroniques de France exercent depuis des siècles un irrésistible pouvoir de fascination. Cette histoire de la couronne des lys, commencée dans les années 1270 à l’abbaye de Saint-Denis, a connu durant le bas Moyen Âge un succès considérable dont témoignent plus de cent manuscrits conservés. La renommée de ce champion du patrimoine littéraire et documentaire n’était cependant pas acquise dès les origines. Au fil d’une patiente enquête qui bouscule nombre d’idées reçues, Antoine Brix remonte aux sources du prestige qui continue d’auréoler les Grandes Chroniques, et révèle comment un ouvrage de tradition monastique a fini par déterminer tout le récit de l’histoire de France.
Table des matières :
Préface d’Olivier Mattéoni
Introduction
Chapitre Ier
Les Grandes Chroniques de France textuelles
Élaborations, ambitions et réifications d’un objet philologique
Chapitre II
Les Grandes Chroniques de France livresques
Patrimoine manuscrit et conditions matérielles du succès
Chapitre III
Les Grandes Chroniques de France conquérantes
Les publics d’une œuvre à succès
Chapitre IV
Les Grandes Chroniques de France protéennes
Réceptions contrastées d’un texte labile en potentialités
Chapitre V
Les Grandes Chroniques de France universelles
De l’œuvre mythologique à la mythologie de l’œuvre
Conclusion
Les Grandes Chroniques de France démythifiées
Bibliographie
Index
Docteur de l’Université catholique de Louvain (2018), Antoine Brix a été membre de l’Institut de recherche et d’histoire des textes (Paris) et professeur d’histoire du Moyen Âge européen à l’Université normale de la capitale (Pékin). Il poursuit ses recherches à l’Université de Namur.
Prix de thèse 2019 de la Fondation des travaux historiques et scientifiques. Préface d’Olivier Mattéoni.