Plumes de fer et robes de papier. Logiques institutionnelles et pratiques politiques du parlement de Paris au XVIIIe siècle
David Feutry
David Feutry, Plumes de fer et robes de papier. Logiques institutionnelles et pratiques politiques du parlement de Paris au XVIIIe siècle, Paris, fondation Varenne, Institut universitaire Varenne, Bayonne (Pyrénées-Atlantiques), 2014, 45 €.
Les historiens ont souvent interprété les relations entre le Parlement et la monarchie comme un combat qui devait mener à la Révolution. Par orgueil et par égoïsme, le Parlement avait tenté de s’arroger les prérogatives royales. La réalité était bien plus complexe. Le Parlement n’était pas le bourreau de la monarchie. Il avait toujours cherché à l’aider dans ses choix, en lui montrant la voie qu’il trouvait la plus sage, au vu des circonstances et des enseignements du droit et de l’histoire. L’étude institutionnelle des rouages de la cour, la mise en perspective des revenus des conseillers à travers les épices et l’analyse de la recherche d’une justification de sa fonction à travers l’histoire, montrent le rôle de la cour dans l’évolution du XVIIIe siècle.
Chapitre 1 : Une mécanique judiciaire ordinaire : les chambres du Parlement.
Chapitre 2 : Le parquet du parlement de Paris.
Chapitre 3 : Le Parlement de l’ombre.
Chapitre 4 : Fonctionnement économique et rôle financier du parlement de Paris.
Chapitre 5 : La rémunération des parlementaires au XVIIIe siècle.
chapitre 6 : Le coût des procès et procédures au Parlement.
Chapitre 7 : Le temps des doutes.
Chapitre 8 : Les recompositions et mutations de la solidarité parlementaire.
Chapitre 9 : La plume et l’enclume.