Interprétation et représentation de l’arc de triomphe pendant la Renaissance
Annie Regond
Annie Regond. Interprétation et représentation de l’arc de triomphe pendant la Renaissance. Yves Perrin (dir.). S’approprier les lieux. Histoire et pouvoirs: la resémantisation des édifices de l’Antiquité au mouvement de patrimonialisation contemporain, Saint-Étienne, Publications de l’Université de Saint-Étienne, p.91-106 et 5 pl., 2009, Travaux du CERHI. ID Hal : halshs-00762112
Extrait de l’article
« Considéré à juste titre comme l’un des éléments les plus représentatifs de la monumentalité proprement romaine » d’après Pierre Gros1 l’arc de triomphe antique a été, après a fin de l’antiquité, l’objet de résurgences, de renaissances, et surtout d’interprétations variées dans plusieurs domaines artistiques. En 1963, J. Summerson écrivait : « L’arc de triomphe romain, avec sa division tripartite par quatre colonnes égales séparées par des intervalles inégaux, constitua l’une des principales sources d’expression de la Renaissance. Cette communication, après une mise au point sur l’origine et la transmission de cette forme architecturale, développera, sans prétention d’exhaustivité, à travers quelques exemples, les diverses interprétations qui en ont été formulées en architecture et en peinture.