Les appartements de Monsieur et de Madame à l’extrémité de l’aile du Midi en 1787
Frédéric Didier
Didier Frédéric, « Les appartements de Monsieur et de Madame à l’extrémité de l’aile du Midi en 1787 », Versalia. Revue de la Société des Amis de Versailles, n° 21, 2018, p. 59-80.
Extrait de l’article
Après avoir été logé, au lendemain de son mariage en 1771, au rez-de-chaussée du corps central, dans les anciens appartements de ses parents le dauphin Louis-Ferdinand et la dauphine Marie-Josèphe de Saxe, le comte de Provence frère du roi et héritier du trône, suivi par son épouse Marie-Joséphine de Savoie, dut céder la place, au début de l’année 1787, au dauphin Louis-Joseph qui atteignait l’âge de cinq ans et « passait aux hommes ». C’est alors que Monsieur et Madame emménagèrent dans le pavillon de la Surintendance, à l’extrémité de l’aile du Midi, non loin du comte et de la comtesse d’Artois qui occupaient le premier étage de l’aile sur les jardins. Le pavillon prit alors le nom de pavillon de Monsieur, tout comme l’escalier nouvellement redessiné qui en desservait les étages, et la cour adjacente, entre l’aile du Midi et l’ancien pavillon de la Surintendance de Colbert désormais appelé commun de Monsieur. L’installation du couple princier se fit sur trois niveaux, à partir du rez-dechaussée, de plain-pied avec les cours, qui fut réservé aux cuisines, offices et pièces de service. L’étage intermédiaire, situé à mi-niveau entre la galerie de pierre basse (niveau rez-de-chaussée) et la galerie de pierre du rez-de-jardin, fut accommodé pour la comtesse de Provence, tandis que l’étage supérieur accueillit son époux.
Voir en ligne : Les appartements de Monsieur et de Madame à l’extrémité de l’aile du Midi en 1787 (Persée)