Extrait du texte

Voici déjà bien des années que notre grand Gaston Paris a attiré l’attention du monde savant sur la persistance dans le caractère de la reine Guenièvre, femme du roi Arthur, qui paraît dans tant de romans de la « matière de Bretagne », d’un certain nombre de traits évidemment féeriques. D’autre part, les érudits américains, en particulier Tom Peete Cross et William A. Nitze, Webster et M. Roger Sherman Loomis, partant d’ailleurs de points de vue souvent différents et parfois opposés, ont reconnu cette même persistance. Reine ou princesse de l’Autre Monde, elle est enlevée, ravie ou conquise et ramenée sur la terre par un héros, lui-même roi. A ce roi, elle est disputée par un personnage venu de ce même Autre Monde la réclamer soit en qualité d’ancien époux, soit en qualité d’ancien amant, soit en qualité de champion comme prix d’un jeu ou d’un combat.

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