Un témoignage inédit sur la fortune du ’De casibus virorum illustrium’ de Giovanni Boccaccio en France à la fin du Moyen Âge
Olivier Delsaux
Olivier Delsaux, « Un témoignage inédit sur la fortune du ’De casibus virorum illustrium’ de Giovanni Boccaccio en France à la fin du Moyen Âge », Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 29, 2015, 347-361.
Extrait de l’article
La réception des œuvres de Giovanni Boccaccio dans la France de la fin du Moyen Âge a déjà fait l’objet de nombreuses recherches, en particulier pour ce qui est des traductions et des réappropriations de ses textes par les auteurs français. Le De casibus virorum illustrium (1355-1370) apparaît comme l’œuvre boccacienne dont l’impact a été le plus important. Il est vrai que dans le climat politique, social et religieux troublé de la France de la fin du Moyen Âge, le public français pouvait trouver une valeur morale à ce récit des malheurs et des retournements de fortune d’individus riches, puissants et/ou célèbres, depuis Adam et Eve jusqu’aux hommes de pouvoir contemporains de Boccace.