Du nouveau sur Jean-Baptiste Corneille : autour d’un tableau retrouvé
Anne Le Pas de Sécheval
Le Pas de Sécheval, Anne, Du nouveau sur Jean-Baptiste Corneille : autour d’un tableau retrouvé. In : Revue de l’Art, 1999, n°1. p. 32-38.
Extrait de l’article
Parmi tous les peintres français actifs pendant le dernier tiers du XVIIe siècle, Jean-Baptiste Corneille reste un des plus mal connus, malgré les travaux d’Y. Picart. Son œuvre profane est encore à définir, sinon à retrouver. Sa production de peintre religieux, apparemment abondante, n’a que très partiellement survécu à l’époque révolutionnaire. De La Libération de saint Pierre, May de Notre-Dame en 1679, seule une gravure restitue le souvenir. Des quatre tableaux exécutés pour l’église de la Chartreuse de Vauvert, seule est connue aujourd’hui La Résurrection de Lazare du musée de Rouen. Les six toiles peintes pour les chanoinesses augustines de Bellechasse ont toutes disparu, ainsi que son retable le plus ambitieux, l’imposante Cène qui ornait le maître-autel de l’église Saint-Paul. A l’occasion de la redécouverte d’un tableau que l’on croyait perdu, L’Apparition de saint Nicolas à l’empereur Constantin (fig. 3), la présente étude vise à préciser quelques étapes importantes de sa carrière.