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Georges d’Armagnac et Guillaume Philandrier peints par Titien. Deux portraits identifiés 

Charles Samaran

Samaran Charles, « Georges d’Armagnac et Guillaume Philandrier peints par Titien. Deux portraits identifiés », Monuments et mémoires de la Fondation Eugène Piot, tome 55, 1967, p. 115-129.

Extrait de l’article

Ayant publié il y a dix ans, dans le volume 1954-1955 du Bulletin philologique et historique du Comité des Travaux historiques, une étude intitulée : « Quelques portraits du cardinal Georges d’Armagnac », je terminais ladite étude de la façon suivante : « Notre enquête n’a réussi à mettre en lumière aucun portrait du cardinal d’Armagnac qui soit, en même temps qu’un authentique témoignage, l’œuvre de l’un des grands peintres ou sculpteurs de son temps. Ce résultat pourra surprendre si l’on songe au rôle qu’il a joué dans l’Église, la diplomatie, la politique, aux villes de France et d’Italie (en particulier Venise et Rome) où il a vécu. Souhaitons que les pages qui précèdent incitent à des recherches nouvelles et fassent surgir des découvertes. Il ne manque pas de portraits de personnages encore non identifiés dans les collections publiques et privées ».

Je ne croyais pas si bien dire. Il y a quelques mois, en effet, j’apprenais qu’un historien et critique d’art anglais, M. Michel Jaffé, professeur à King’s College de Cambridge, venait d’examiner et de faire nettoyer un double portrait à l’huile et sur toile faisant partie des collections du duc de Northumberland au château d’Alnwick, toile où il reconnaissait la main de Titien, et proposait d’identifier les deux personnages représentés, d’une part avec Georges d’Armagnac, ambassadeur de François Ier à Venise, d’autre part avec son secrétaire et protégé l’architecte humaniste Guillaume Philandrier.

M. Jaffé et moi-même avons échangé une correspondance à ce sujet ; je lui ai communiqué mon travail de 1954 qu’il ne connaissait pas, et il m’a fait part, de son côté, d’abord de la conférence qu’il a prononcée à l’Institut Gourtauld de Londres sur sa belle découverte, ensuite du mémoire abondamment illustré qu’il a publié dans le Burlington Magazine.

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