Les plafonds de l’hôtel Brûlart. Découverte et restauration
François Macé de Lépinay
Macé de Lépinay, François, Les plafonds de l’hôtel Brûlart. Découverte et restauration, dans Revue de l’Art, 1998, N° 122, p. 62-63.
Extrait de l’article
L’hôtel du 7bis et 9 rue du Perche, récemment rénové, se présente de nos jours comme un assemblage de bâtiments de rapport assez modestes et d’adjonctions. Il n’en a pas toujours été ainsi et l’on a du mal à imaginer que son noyau ancien englobe les restes d’un hôtel particulier du XVIIe siècle qui fut somptueux.
Cet hôtel est si bien oublié qu’aujourd’hui encore son appellation prête à confusion1. C’est pourtant bien le nom de Brûlart qu’il mérite, même s’il ne l’a porté que quelques années. Car c’est à partir de 1670, date du mariage de sa propriétaire Catherine Bauyn avec Pierre Brûlart, . qu’il fut luxueusement redécoré et qu’il connut ses années les plus brillantes.
Pour mieux faire comprendre le sort étonnant de ses quatre plafonds peints, dont l’attribution est proposée plus loin par Joëlle Barreau, il nous a paru souhaitable de revenir brièvement sur l’histoire « moderne » de l’hôtel, sur sa redécouverte par les historiens2 et sur l’intervention des Monuments historiques jusqu’à sa dernière restauration.