Jan Van Eyck entre l’Italie et la France
Albert Châtelet
Châtelet, Albert, "Jan Van Eyck entre l’Italie et la France", dans Journal des savants, 2000, n° 1, p. 73-98.
Extrait du texte
De nombreuses études ont déjà été consacrées aux rapports que Jan van Eyck a pu avoir avec l’Italie. En 1956, Roberto Weiss a relevé méthodiquement toutes les relations attestées entre le peintre et des Italiens. Lors du congrès international d’histoire de l’art de Venise, en 1952, Millard Meiss avait analysé les liens qu’il croyait déceler entre son art et celui de peintres italiens de la Renaissance . Ernst Gombrich, en 1964, s’est attaché à comparer l’usage de la lumière et la traduction des textures chez Jan van Eyck et chez quelques uns de ses contemporains italiens . Quant à Arthur Rosenauer, il s’est surtout intéressé à l’influence que l’art du peintre de Philippe le Bon a pu exercer au-delà des Alpes. Lotte Brand Philip et Charles Sterling, de leur côté, ont envisagé la possibilité de son voyage outremont.