L’éducation de l’aiglon d’après la correspondance de Dietrichstein
Charles-Éloi Vial
Vial, Charles-Éloi, « L’éducation de l’aiglon d’après la correspondance de Dietrichstein », Napoleonica. La Revue, vol. 30, no. 3, 2017, p. 19-37.
Extrait de l’article
Dès 1806, Napoléon avait imaginé ce que serait un jour l’éducation de l’héritier du trône impérial. En 1811, à peine devenu père, il avait formé des plans pour la formation de son successeur : choix d’un gouverneur, constitution d’une bibliothèque, commande d’un service encyclopédique en porcelaine de Sèvres… et même d’une tente et d’un mobilier de campagne à sa taille. L’éducation du Roi de Rome, comme chef de guerre et comme dirigeant, aurait donc sans doute dû commencer très tôt, l’Empereur étant impatient de former son héritier. Les gravures diffusées à la fin de l’Empire représentaient celui qui était à peine plus qu’un bébé comme un « adolescent » déjà capable de monter à cheval ! La chute de l’Empire mit fin aux rêves de l’empereur des Français, changeant le destin de son fils qui connut une seconde enfance et reçut une éducation radicalement différente, dans un pays où il n’était pas né.
Voir en ligne : L’éducation de l’aiglon d’après la correspondance de Dietrichstein (Cairn)