La place du testament dans l’économie de la mémoire capétienne à Saint-Denis
Damien Berné
Berné, Damien, « La place du testament dans l’économie de la mémoire capétienne à Saint-Denis », Le Moyen Age, 1/2013 (Tome CXIX), p. 11-25.
Extrait de l’article
Les rois de France se soucient de disposer de leurs biens en faveur des établissements religieux auxquels ils sont attachés à titre personnel ou institutionnel, dans le but avoué de bénéficier de leurs suffrages après leur mort. Les reines et les princes capétiens ne sont pas en reste. À la suite de Philippe Auguste, c’est le testament qui s’impose comme l’instrument essentiel de cette politique de fixation géographique de la mémoire royale, même s’il n’est pas le seul type documentaire utilisé à cet égard. L’abbaye de Saint-Denis est concernée au premier chef par les stratégies dévotionnelles des membres du lignage royal. Il n’est pas question ici de revenir sur les raisons de la présence du corps des rois dans l’abbatiale de Saint-Denis ou de l’attachement de la dynastie à ce lieu. Il importe malgré tout de rappeler certains faits qui permettront d’appréhender plus justement la place du testament dans l’économie de la mémoire capétienne à Saint-Denis.
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