Le titre de régent dans les actes de la chancellerie royale
Elie Berger
Élie Berger. Le titre de régent dans les actes de la chancellerie royale., Bibliothèque de l’École des chartes, 1900, n° 1, p. 413-425.
Extrait de l’article
L’étude dés termes et des formules employés dans les anciennes chancelleries n’a pas seulement pour effet de contrôler les actes publics, d’en établir l’authenticité ou le sens précis ; elle emprunte un intérêt particulier à la corrélation qui a toujours existé entre les grands faits de l’histoire et la rédaction des documents.
Le principal attrait de la diplomatique vient précisément de ce qu’elle se modifie avec l’histoire elle-même ; le jour où une institution acquiert sa forme définitive, il est rare qu’on ne voie pas apparaître en même temps les termes exacts qui servent à la dénommer ; en général, les mots qui la désignent se précisent à mesure qu’elle se perfectionne ; l’emploi en devient régulier, mais peut varier suivant les conditions dans lesquelles sont appliqués les lois et les usages. Il nous a semblé qu’à cet égard les titres portés en France par les régents et les régentes méritaient d’être étudiés.