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Agnats, cognats, affinités, parentèle, et prochaineté de Claude de Rouvroy, premier duc de Saint-Simon (1607-1693)

François Formel-Levavasseur

Formel-Levavasseur, François, "Agnats, cognats, affinités, parentèle, et prochaineté de Claude de Rouvroy, premier duc de Saint-Simon (1607-1693)", Cahiers Saint-Simon, n° 21, 1993. Le duc Claude, 1607-1693, p. 13-33.

Extrait de l’article

« Les Muses ont toujours recherché la protection de Minerve, s’assurant qu’à la faveur de cette divinité guerrière, elles se pouvaient aisément garantir des outrages de l’ignorance et de l’envie [...], aussi peut-on dire que l’un des plus modestes émules de Clio, qui soit ici, a besoin de l’appui des grands héros pour se mettre en vue [...]. Cette raison, Monseigneur » le Duc de Saint-Simon, m’oblige, comme en son temps le chevalier de l’Hermite, dans les Mélanges qu’il vous dédia en l’an de grâce 1650, à mettre ce petit ramas généalogique « à l’ombre de l’auguste sang des princes de Vermandois que l’on voit éclater en vous [...] ; car on ne saurait considérer vos actions et douter que vous ne soyez un illustre rejeton de cette glorieuse souche » carolingienne ; « Vous en avez donné les feuilles et les fleurs dès votre jeunesse, et Louis le Juste [...], dont la mémoire est si vénérable, a su discerner et juger les bonnes choses en vous donnant les plus étroites faveurs, l’éclat de vos charges et de votre rang n’ayant point fait murmurer l’envie ». En témoignent vos contemporains, comme Beauvais-Nangis , et mieux encore l’auteur resté anonyme qui, vers 1653, devait consacrer à votre personne une biographie, à notre connaissance inédite, au sein d’un copieux volume relatif à l’histoire des ducs et pairs, d’autant plus curieux, que demeuré à l’état de manuscrit, il a précédé les premiers imprimés d’histoire généalogique analogues, ceux du Père Anselme, en particulier. Une généreuse intercession et l’aimable occasion de cette célébration du Tricentenaire de la mort du Duc Claude de Saint-Simon, invitaient donc à en donner une transcription intégrale, qui, pour reprendre présomptueusement l’expression coutumière du mémorialiste et second duc du nom, se trouvera reportée « aux pièces », en annexe de cette petite communication. L’auteur, vraisemblablement un jésuite, se plaira à faire ressortir « la grandeur et l’antiquité de la maison de Rouvroy, dont le duc de Saint-Simon est issu », sauf à observer que « son noble sang l’a rendu encore plus estimable par la suite de plusieurs actions aux charges qu’il a exercées » et dont l’énumération se trouvera également en appendice, sous forme d’un état chronologique, « charges qui se sont présentées pour le service du Roy », depuis que fort jeune, il s’y trouva affecté, ayant débuté à la Cour comme page de la Petite Ecurie, dès 1626.

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