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L’image de la cour dans les Contes de Charles Perrault

Théa Langeraert

Langeraert, Théa, L’image de la cour dans les Contes de Charles Perrault, master, université de Gand, 2011.

Extrait du texte

Il était une fois… Cette formule merveilleuse révèle un monde enchanté. C’est aussi
l’expression par laquelle Charles Perrault introduit la plupart de ses contes de fées.
L’objectif de ce travail est d’examiner l’image de la cour dans les Contes (1691-1697)
de Charles Perrault (1628-1703). D’une part, ces histoires semblent de petits récits charmants, écrits pour divertir un public enfantin. D’autre part, le public adulte au XVIIe
siècle autant que le lecteur contemporain découvrent dans ce recueil féerique la société de la France. Il semble que l’auteur, un bourgeois qui s’élève à une haute charge d’État à la Cour de Versailles, ait exprimé une pensée politico-poétique au fil de Contes faussement innocents. L’étude démontrera si l’image qu’il a dépeinte des personnages qui l’entourent et du climat social est plutôt embellie ou critique.
Au XVIIe siècle, l’autorité royale s’impose par tous les moyens dans tous les
domaines. La littérature est tombée aux mains de l’Académie française, une institution au service du roi. Il sera intéressant d’examiner si l’expression d’un sens politique et le détournement de la censure est tout de même faisable, sous le biais de la fiction par exemple.
Nous nous y sommes pris de la manière suivante. Lors de notre analyse des Contes, nous avons remarqué des ressemblances entre les personnages fictifs et certains personnages de la société à laquelle appartient Charles Perrault. Ainsi, nous avons distingué le portrait du roi, le portrait de la femme et le portrait de toute la société. Dans chacun de ces portraits nous avons constaté une considération flatteuse autant qu‟une valorisation négative. À la fin de la recherche, nous pourrons conclure si l‟intention de Perrault était de vanter ou bien de critiquer son entourage.

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