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’Aiiés pité de moy’ : la pénitence de quelques dames scandaleuses entre 1250 et 1350

Anne-Hélène Allirot

Anne-Hélène Allirot, "’Aiiés pité de moy’ : la pénitence de quelques dames scandaleuses entre 1250 et 1350", Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 25 | 2013, 213-221.

Résumé de l’article

L’histoire de l’Occident fourmille particulièrement d’incidents qui se déroulent entre maris et femmes, frères et sœurs, mères et fils, dans une période allant de la mort de saint Louis aux règnes des premiers Valois. On ne peut exclure qu’il y ait là les signes d’un affrontement parfois violent autour de l’enjeu que représente la place des femmes dans le système politique, leur volonté d’y jouer un rôle et la volonté des hommes de les en exclure. Pour la dynastie capétienne au royaume de France, il existe à plus forte raison une tension supplémentaire entre l’aura de sainteté dans laquelle devrait baigner tout le lignage avec la canonisation de saint Louis et l’éclat de ces affaires. Cette tension ne peut se résoudre que par une pénitence visible, publique, mais qui cependant doit rester adaptée au sexe féminin des princesses qui se doivent de la pratiquer. Cette idée s’appuie sur l’étude plus précise de deux « affaires » : d’abord la pénitence volontaire de Jeanne de Châtillon, épouse de Pierre d’Alençon, puis celle imposée aux brus de Philippe le Bel.

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