Pierre Germain dit le Romain (1703-1783). Vie d’un orfèvre et de son entourage
Hélène Cavalié
Thèse soutenue en 2007 à l’école des Chartes.
Un exemplaire peut être consulté aux Archives Nationales; pour les démarches administratives, voir la réglementation pour la consultation des thèses de l’école des Chartes.
Extrait du résumé
Entre sa mort en 1783 et sa première biographie en 1887, celui qui fut l’« un des plus connus pour le bijou et la vaisselle » selon l’Almanach Dauphin (1776) ne résista à l’oubli que grâce à la signature d’un célèbre recueil de modèles, Les Eléments d’orfèvrerie, publié en 1748 et copié jusqu’à la fin du XIXe siècle. Mais on avait tout oublié de Pierre Germain. Ce qui faisait son originalité, ses publications, sa correspondance retrouvée en partie en 1862 lui furent enlevées pour mieux parer la figure emblématique de son homonyme et maître Thomas Germain. Confondu dès son vivant, oublié quelques décennies après sa mort, Pierre Germain dit le Romain (Villeneuve-lès-Avignon, 5 avril 1703-Paris, 12 janvier 1783) eût put disparaître de l’historiographie à la fin du XIXe siècle si Germain Bapst n’avait ajouté un court chapitre à son Étude sur l’orfèvrerie française au XVIIIe siècle : les Germain orfèvres-sculpteurs du Roy. ..