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L’étranger dans les nouvelles de langue d’oïl

Marie-Thérèse Lorcin

Lorcin, Marie-Thérèse, "L’étranger dans les nouvelles de langue d’oïl", dans Actes des congrès de la Société des historiens médiévistes de l’enseignement supérieur public, 30e congrès, Göttingen, 1999, L’étranger au Moyen Âge, p. 27-35.

Extrait du texte

Toute enquête menée dans les sources littéraires est soumise aux contraintes qu’impose le genre choisi. On ne trouvera pas la même image, ni du réel ni de l’imaginaire, dans l’épopée et dans les fabliaux, dans la poésie lyrique et dans le Roman de Renard.

La nouvelle telle qu’elle s’épanouit en France au XVe siècle est un récit bref en prose, qui met en scène des personnages peu nombreux et dont le but est de distraire. Les faits racontés sont présentés comme véridiques et survenus récemment en un lieu déterminé. Elle est, comme la plupart des récits brefs, qu’ils soient en vers ou en prose, classée parmi les genres mineurs. Mais ses caractéristiques justifient qu’on l’élise comme terrain de chasse à l’étranger.

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