Clément Marot et Marguerite d’Angoulême
C.- A. Mayer
C.A. Mayer, Clément Marot et Marguerite d’Angoulême, dans Revue d’histoire littéraire de la France, année 86 (1986), n. 5, p. 819-830.
Extrait de l’article
On a toujours reconnu que Marguerite d’Angoulême, duchesse d’Alençon et, à partir de 1527, reine de Navarre exerça une grande influence sur Clément Marot, et que pendant presque toute la vie du poète elle fut sa protectrice. Il existe pourtant un nombre de problèmes concernant les relations entre Marot et la duchesse, problèmes qui jusqu’à présent n’ont jamais été examinés, ni même posés. Énumérons-les. Quel était le poste exact qu’occupait le poète à la cour de Marguerite ? Était-ce celui de valet de chambre, celui de secrétaire ou bien tout simplement celui de pensionnaire ? Quelle était la situation de Marot auprès de Marguerite après 1527 ? Comment expliquer l’étrange absence de tout poème de Marot au sujet des principaux événements dans la vie de Marguerite, à savoir la mort de son premier époux, le duc d’Alençon, son deuxième mariage avec Henri d’Albret, roi de Navarre, et enfin la naissance de sa fille, Jeanne d’Albret ?