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État sommaire de la correspondance et des écrits du duc de Beauvillier
François Formel
Formel François, « État sommaire de la correspondance et des écrits du duc de Beauvillier », Cahiers Saint Simon, n°44, 2016. Saint-Simon et Proust. Journée d’études du samedi 12 mars 2016, p. 116-120.
Extrait de l’article
Cette investigation pour le « léger crayon » du gouverneur des Enfants de France a permis de retrouver bien des éléments le concernant, sans oublier les archives familiales consultées par Lizerand ; c’est en donner un état provisoire que compléterait une prospection systématique des mémoires et correspondances des contemporains, et tout particulièrement de Bussy rabutin, Madame Palatine, Louville, Bossuet, Fénelon, tronson, voire Mme Guyon, et des principaux mémorialistes. On retiendra pour l’essentiel :
Pensées intimes du duc de Beauvillier, Gouverneur du duc de Bourgogne, publiées par Marcel Langlois, P., Plon, 1925, in-12, 260 p. avec un frontispice, un portrait gravé (« Bonnard, 24 rue St Jacques/ au coq » ) et 2 fac-similés. Le manuscrit relié figure à la B. n. F (n. acq. fr, 10713). inséré dans le manuscrit, un ensemble de lettres au maréchal de Bellefonds est reproduit (de 1673 à 1677), dont neuf de Beauvillier avec une lettre du Père Le Valois, jésuite qui fut confesseur des princes ; quatre de ces lettres ont été d’abord publiées par Alfred Giraud, (Cf. Le Correspondant, 10 et 25 février 1877) soit 28 nov. et 12 déc. 1673, 11 avril 1674 et 21 août 1675, signées « Saint-Aignan » , et bien attribuées depuis au duc. Boislisle (SS. B., t. XXV, p. 391-396) apporte un complément avec les lettres des 21 juin et 30 octobre 1675 puis 10 juin 1677.
Lizerand, Le duc de Beauvillier, op. cit., voir les appendices i et ii, p. 397-558, soit 100 lettres de Beauvillier, à Bellefonds, torcy, Louville, au cardinal de noailles, à Harlay, et à Philippe V, son ancien disciple. très significative, pour ce qui a trait à l’éducation des princes, est cette lettre du roi au duc (p. 411-412) : « Au camp de Mons, 8 avril 1691, […] je n’ai pas de peine à croire ce que vous me mandés de ceux qui sont auprès des ducs de Bourgogne et d’Anjou ; vous les avez trop bien choisis pour en douter […] j’ai entendu beaucoup de bien du père Le Valois » leur confesseur. Curieuse aussi est sa lettre à torcy (p. 440), du 12 janvier 1701 sur Philippe V « qui aura beaucoup de peine à lire ce qui luy sera écrit » .
