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« Le duc d’Antin ou le parfait courtisan » : réexamen d’une réputation

Sophie Jugie

Sophie Jugie, "« Le duc d’Antin ou le parfait courtisan » : réexamen d’une réputation", dans Bibliothèque de l’Ecole des Chartes, année 1991, volume 149, numéro 149-2, p. 349-404.

Extrait de l’article

Le duc d’Antin est une figure relativement bien connue des historiens : on sait qu’il était le fils légitime du marquis et de la marquise de Montespan, qu’il fut directeur des Bâtiments du roi et président du Conseil du dedans, propriétaire des châteaux de Bellegarde et de Petit-Bourg ; enfin on a retenu qu’il fut l’exemple le plus achevé du « parfait courtisan », à la fois par l’ingéniosité de sa cour et par la platitude de son caractère.

A la lumière de sources en parties inédites et jusqu’à présent peu ou pas exploitées, on peut affiner ce portrait, tenter de cerner, dans la mesure du possible, une personnalité intellectuelle, et mieux comprendre en quoi, au-delà des « imaginations galantes » par lesquelles il cherchait à plaire au roi, il pouvait réellement être le parangon du courtisan dans les dernières années du règne de Louis XIV.

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