Extrait de l’article

Lors du colloque de la Residenzen-Kommission der Akademie der Wissenschaften in Göttingen, tenu à Neuburg a. d. Donau en septembre 2002 et intitulé »Der Fall des Günstlings« , il m’a été donné de présenter une communication dans laquelle j’ai analysé le »cas« d’un conseiller des ducs de Bourgogne Jean sans Peur et Philippe le Bon, nommé Lourdin de Saligny. L’itinéraire de ce personnage cadrait bien avec le thème du colloque car, considéré par les contemporains comme familiarissimus domini ducis Burgundie, il connut une disgrâce aussi brutale qu’inattendue, suivie, quelques années plus tard, d’un retour en grâce tout aussi spectaculaire. Sans revenir sur ce moment précis de son existence, je voudrais donner en complément, dans les pages qui suivent, des précisions sur son contexte familial, son patrimoine et sa fortune et, plus spécifiquement, sur sa carrière à la cour de Bourgogne.

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