Autour d’un ministre de Louis XV : lettres intimes inédites
René-Louis de Voyer de Paulmy, comte d' Argenson
René-Louis de Voyer de Paulmy, comte d’Argenson, Autour d’un ministre de Louis XV : lettres intimes inédites, Paris, Albert Messein, 1923.
Extrait de l’ouvrage
En retrouvant, parmi des archives de famille, quelques lettres jaunies de celle qui fut la dernière maîtresse d’un grand prince, je songeais à une page de M. Edmond Jaloux, dans La Fin d’un beau jour : « Il suffit d’un nœud de rubans, d’une rose, pour ressusciter cette Régence trop peu comprise encore. J’avais rêvé de rendre clair, dans un livre, le problème qu’elle a résolu, de faire accorder le vice et une certaine élégance morale, de rendre possible l’union de sentiments délicats avec le cynisme et la brutalité Il y a eu à cette époque une culture des mœurs si parfaite que le tact, l’appropriation de chaque geste suffisaient à rendre aimables des situations dont nous ne voyons plus que la grossièreté.