Un ballet turc à la cour d’Henri II : les branles de Malte

Daniel Heartz

Daniel Heartz, "Un ballet turc à la cour d’Henri II : les branles de Malte ", Baroque [En ligne], 5, 1972

Extrait de l’article

La coutume de s’habiller d’une façon étrange et de danser quelques pas exotiques était bien enracinée à la cour de France. On sait que le malheureux roi Charles VI a presque péri à l’hôtel Saint-Paul à Paris, dans le célèbre Bal des Ardents. Avec quelques compagnons, il était masqué en Homme Sauvage, déguisement très goûté au Moyen Âge. Le jeu auquel il se prêtait ne fut appelé « bal » que plus tardivement. Froissart emploie l’expression « ébattement », et Juvenal des Ursins parIe d’une « feste... d’hommes sauvages », mais le Religieux de Saint-Denis fut plus précis : il raconte que le roi a failli être brûlé vif alors qu’il prenait part à une danse mauresque (tripudiando choreas saracenicas). Plus proche de l’époque de notre sujet, nous trouvons l’évidence d’une mômerie royale où figurèrent des personnages exotiques.

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