Le feu d’artifice tiré sur le Grand Canal de Versailles, le 18 août 1674. L’éphémère au regard des sources
Gaëlle Lafage
Lafage, Gaëlle, Le feu d’artifice tiré sur le Grand Canal de Versailles,le 18 août 1674. L’éphémère au regard des sources, Ecole doctorale, Université Paris1-Sorbonne, 2009-2010, publié sur HiCSA (http://hicsa.univ-paris1.fr/documents/pdf/Ecole%20doctorale/LAFAGE%20Ga%C3%ABlle%20texte.pdf).
Extrait de l’article
La particularité de l’étude des arts de l’éphémère est que l’on n’est jamais en présence des œuvres. Il est donc impossible d’étudier un décor de théâtre ou de feu d’artifice comme une peinture conservée dans un musée. Afin de connaître ces décors de spectacles, il faut systématiquement recourir aux sources, pas seulement pour connaître les circonstances de la commande ou de la réception de l’ouvrage, mais simplement pour connaître l’œuvre. Finalement, il en est de même pour tous les ouvrages disparus, aussi bien les peintures, les demeures ou les sculptures. À l’inverse de la méthode la plus courante en histoire de l’art qui consiste à partir d’une œuvre, on est obligé de partir des documents afin de connaître l’œuvre telle qu’elle fut. Ce n’est donc qu’après un travail minutieux à partir des sources que l’on peut enfin étudier ces ouvrages sans risquer de faire de mauvaises interprétations.