Quelques réflexions sur les ballets et divertissements de Michel Delalande
Norbert Dufourcq
Norbert Dufourcq, "Quelques réflexions sur les ballets et divertissements de Michel Delalande", dans Cahiers de l’AIEF, année 1957, volume 9, numéro 9, p. 44-52.
Extrait de l’article
Ce n’est pas, croyons-nous, porter atteinte à la mémoire de Michel Delalande que de prétendre que son œuvre religieuse a dépassé son oeuvre profane dans l’admiration des foules. Les contemporains eux-mêmes ne semblent pas avoir mis le double message sur un même plan. Ce point de vue n’est-il pas sujet à révision ? C’est ce que l’on souhaite examiner durant les quelques instants qui nous ont été accordés.
Nous chercherons, d’une part, quelles raisons ont pu déterminer notre auteur à ne point cultiver avec plus de dilection l’art dramatique, l’art du spectacle ; d’autre part, nous voudrions dire comment se présentent à nous ses ballets et rappeler dans quelles circonstances il est appelé à les écrire ; enfin, deux exemples étant pris à témoin, nous souhaitons mettre l’accent sur son apport personnel dans l’histoire du divertissement versaillais.