Portrait des Guise en " gentilz veneurs ". La chasse noble au XVIe siècle entre symbolique et réalité
Marjorie Meiss-Even
Meiss-Even Marjorie, « Portrait des Guise en " gentilz veneurs ". La chasse noble au XVIe siècle entre symbolique et réalité », Histoire & Sociétés Rurales, 2/2012 (Vol. 38), p. 85-118.
Extrait de l’article
"Ici, l’on ne pense qu’aux chasses. Et quand on tombe sur un de ces gîtes, on y reste tant que durent les hérons qui sont dans le pays et les milans, lesquels, si nombreux qu’ils soient, durent peu, parce qu’entre le roi et les grands de la cour il y a plus de cinq cents faucons... Ensuite on court le cerf deux fois [le jour], quelquefois plus, on chasse une fois avec les toiles, et puis on change de gîte".
L’insatiable passion de la cour des derniers Valois pour la chasse, si elle mettait l’évêque de Saluces au comble de l’exaspération, n’épargnait pas la maison de Guise, qui fournit à deux reprises des grands veneurs de France au cours du XVIe siècle.