La centralisation universitaire napoléonienne en médecine. Histoire et conséquences
Philippe Vichard
Vichard, Philippe, "La centralisation universitaire napoléonienne en médecine. Histoire et conséquences", dans Histoire des sciences médicales, 39 (4), p. 333-348.
Extrait de l’article
La Révolution est le signal d’un profond changement des Universités françaises. Fruits d’initiatives séculaires, laïques ou religieuses, publiques ou privées, elles étaient marquées du sceau de la diversité, de l’indépendance, de l’initiative. Ainsi, dans le domaine médical, un certain nombre de villes, souvent métropoles régionales, mais pas toujours, avaient leur Faculté, produit de multiples réformes, adjonctions, qui ne la rendaient pas moins efficace.
Très rapidement, la Révolution, qui aura toujours, en France, une prédilection pour les autodidactes, supprime ces Universités ainsi que toutes les Académies nationales ou régionales (1792), créées notamment au cours des trois règnes précédents.
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