La pierre de Napoléon III
Daniel Grasset
Grasset, Daniel, "La pierre de Napoléon III", Académie des Sciences et Lettres de Montpellier, 2009.
Extrait de l’article
Tant qu’il y aura des hommes, il y aura des calculs. Par cette formule lapidaire, René Küss, éminent urologue, soulignait le caractère éternel du développement insolite dans les voies urinaires de calculs, que l’on désignera longtemps sous l’appellation de gravelle ou de pierres avant de leur attribuer le nom plus savant de lithiase. De fait, l’histoire de la lithiase urinaire se confond avec la nuit des temps et n’a jamais cessé d’accompagner l’évolution de l’humanité. On en parlait déjà au temps d’Imhotep, père de la médecine égyptienne et grand architecte-bâtisseur de la pyramide de Sakkara au XXVIIe siècle avant J.C. Des calculs vésicaux ont été découverts dans des momies de la même période. Par la suite sa diffusion à travers le monde n’épargnant ni les riches, ni les puissants (princes, papes, rois, empereurs) lui a conférée une renommée universelle.
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