Quelques tombes médicales oubliées et retirées de l’ombre.
Tricot-Royer
Tricot-Royer « Quelques tombes médicales oubliées et retirées de l’ombre », dans Bulletin de la Société française d’histoire de la médecine, n° 21, 1927, p. 45-60.
Parmi les monuments funéraires et tombeaux, il faut noter celui de J. Guillemeau, chirugien du roi (p. 57-58) et celui de Tiphaine, nourrice de Marie d’Anjou et de René roi de Sicile (p. 59-60).
Extrait de l’article
Le cabinet des estampes, à Paris, possède entre autres trésors, une trentaine de recueils dits les Cahiers de Gaignières, mesurant 64 centimètres sur 50.
Ils contiennent, chacun une centaine de dessins minutieux souvent relevés de couleurs, et représentant les tombeaux que l’auteur faisait reproduire sous son regard au cours de ses voyages. Plusieurs de ces planches sont intéressantes au point de vue de l’iconographie médicale.
Les seize premiers volumes ne sont que les décalques des authentiques, qui par un douloureux mystère font, depuis 1864, le bonheur de la bibliothèque d’Oxford. Leur auteur, François-Roger de Gaignières, naquit en 1642, fut au service de Louis-Joseph de Guise, puis de Mlle de Guise.