Freundin oder Gönnerin? Anna von Österreich im Spiegel ihrer Korrespondenz
Oliver Mallick
Mallick, Oliver, "Freundin oder Gönnerin? Anna von Österreich im Spiegel ihrer Korrespondenz", dans Bertrand Haan, Christian Kühner (éd.), Freundschaft | Amitié. Eine politisch-soziale Beziehung in Deutschland und Frankreich 12.–19. Jahrhundert. Un lien politique et social en Allemagne et en France XIIe–XIXe siècle, discussions 8, 2013.
Résumé de l’article
Malgré l’importance de la correspondance d’Anne d’Autriche, une étude approfondie de son patronage et des différents liens d’amitié qu’elle a entretenus reste à mener. Elle sollicitait par ses lettres un soutien pour ses clients/amis alors que sa clientèle/ses amis s’adressaient à elle pour obtenir une faveur pour eux-mêmes, leurs proches ou leurs propres clients/amis. Par ailleurs, les lettres livrent un vocabulaire standardisé, lorsqu’il s’agit d’une demande de faveur ou de son obtention. Généralement, les termes mis en avant tendent à suggérer un lien de parenté ou d’amitié, même lorsqu’il n’en existe pas. La distinction entre amitié et patronage était ténue, en partie parce que le facteur affectif n’entrait pas forcément en jeu. Dans le cas d’Anne d’Autriche, le principe prévalait qu’elle pouvait être patronne sans être amie, mais elle n’était jamais l’amie sans être également patronne.
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