Les leçons de lumières de Mlle de Lubert
Marie Vorilhon
Féeries, 3, Politique du conte, 2006. [En ligne], mis en ligne le 7 février 2007, p. 353-368. URL : http://feeries.revues.org/document170.html.
Extrait de l’article
Si les personnages des contes de Mlle de Lubert participent d’une fantaisie commune et représentent les passions de tout lecteur, comme il est de bon ton dans les contes de fées, il s’agit avant tout de mettre en scène des êtres confrontés au pouvoir. En effet, rois et reines, mais surtout princes et princesses, suivent bon gré mal gré une démarche de découverte de la chose politique. Sous l’impulsion des fées, ils servent à l’auteur de témoins de la mise en place d’une politique éclairée, qui lutte contre les limites que l’absolutisme impose à l’homme social et à la pensée.
Au XVIIIe siècle, la prépotence d’un seul homme et d’une seule religion commence à être remise en question...