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Du cérémonial à la cour de France. « Léger crayon » de M. de Sainctot et d’un cérémoniaire impromptu : le duc de Saint-Simon

François Formel-Levavasseur

Formel-Levavasseur, François. Du cérémonial à la cour de France. « Léger crayon » de M. de Sainctot et d’un cérémoniaire impromptu : le duc de Saint-Simon, Cahiers Saint-Simon, n° 39, 2011. Cérémonial, étiquette et politesse chez le duc de Saint-Simon, p. 11-45.

Extrait de l’article

L’Histoire n’a réservé à Nicolas Sainctot, Seigneur de Vémars — né en 1632 ou 1626 et mort en 1713 — qu’une bien infime place, au point qu’il ne bénéficie même pas d’une notice, ni de la moindre citation dans le Dictionnaire du Grand Siècle ; mais, avant des travaux plus récents, il revient toutefois à Lucien Bély d’obvier à cette lacune dans son étude de La Société de Cour, puisque se référant à la fois au Cérémonial de France des Godefroy et aux papiers de Sainctot, à propos du protocole de réception des ambassadeurs, suite à son ouvrage relatif aux Espions et ambassadeurs au temps de Louis XIV, sauf à évoquer d’ailleurs les difficultés qui survenaient entre ces diplomates, « querelles de rang qui ne furent pas toutes, loin de là, des inventions de Saint-Simon ».

Si, pour nourrir l’irremplaçable commentaire de son édition des Mémoires du duc, un Boislisle s’est astreint aux premières prospections en matière de cérémonial, on constatera cependant que les écrits et les témoignages des officiers versaillais en charge de ces problèmes n’avaient donné lieu qu’à peu d’études et à de rares extraits. C’est rappeler les anciens ouvrages de Wicquefort (dont L’Ambassadeur et ses fonctions), de Courtin (Nouveau traité de civilité , 1671), de Mme de Genlis (L’Esprit de l’étiquette), de Pissot (Cérémonial de la Cour de France..., usages, préséances, marques d’honneur, sacres...) ; c’est plus récemment une nouvelle approche avec le livret anonyme consacré aux Introducteurs des Ambassadeurs : 1585-1900, puis les productions assez générales et illustrées d’André Parmentier sur la vie à la Cour (1936), mais on s’arrêtera plus significativement sur l’ouvrage de l’Abbé Fr. Duffo en ce Cérémonial à la Cour de France d’après Sainctot, alors qu’un précieux précurseur en la personne d’Henri Brocher se livrait à une véritable étude sur Le Rang et l’Etiquette sous l’Ancien Régime, presqu’exclusivement d’après Saint-Simon.

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